Plus qu’un pharmacien, un phare d’Humanité
Joseph Sayegh, que beaucoup connaissaient simplement comme "Jo", n'était pas un homme ordinaire.
Il était une force bienveillante, un pilier discret et pourtant monumental pour la communauté de Thiès et au-delà. Sa "Pharmacie du rail" n'était pas seulement un lieu de commerce, c'était un sanctuaire de générosité, un havre où l'accueil chaleureux et le service irréprochable se doublaient d'une compassion sans borne. Jo ne comptait pas les ordonnances ni les visites, mais les âmes qu'il touchait. Il prodiguait des conseils éclairés, soignait les maux du corps avec la même tendresse qu'il distribuait gratuitement des médicaments à ceux qui en avaient le plus besoin. Sa grandeur d'âme ne connaissait aucune limite matérielle.
Son engagement dépassait largement les murs de sa pharmacie. Membre inestimable du Conseil d'Administration de l'Hôpital régional de Thiès, il a apporté son éclairage et sa sagesse au service de la santé publique, toujours dans l'ombre, sans jamais chercher la lumière.
Fervent chrétien, la foi de Jo était une passerelle, non une barrière. Il était l'ami sincère de Serigne Elhadji Bara Mbacke, de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, et de tous ceux qu'il reconnaissait comme des "hommes de biens", quelle que soit leur confession. Son esprit fraternel transcendait les différences, unissant les cœurs autour de valeurs universelles de respect et de partage.
Joseph Sayegh était un serviteur authentique de la ville de Thiès, œuvrant avec la plus grande discrétion, son unique motivation étant le bien commun. Mais au-delà de ses actions, c'est sa personnalité solaire qui nous manquera le plus. Son humour exceptionnel, pétillant et si caractéristique, était une source constante de joie et de légèreté. Un rire, une boutade de Jo, suffisait à éclaircir les journées les plus sombres.
Aujourd'hui, alors que nous nous rassemblons pour lui rendre un dernier hommage, les mots paraissent faibles pour encapsuler l'immensité de l'homme qu'il fut. Joseph Sayegh restera gravé dans nos cœurs, non seulement pour ce qu'il a fait, mais pour ce qu'il était : un homme de bien, un ami fidèle, un esprit généreux, une âme pure.
À son épouse Ghada, à ses enfants Jessika et Edmond, à ses sœurs Solange et Marie Ange, ainsi qu'à l'ensemble de ses parents, alliés et amis, nous offrons le témoignage de notre amitié et de notre fraternité les plus profondes.

Que l'héritage de sa bonté continue d'illuminer nos chemins.
Adieu, cher Jo. Tu nous manqueras immensément. Ton souvenir, lui, sera éternel.
Talla SYLLA
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