Thiès, 13 septembre 2025 une journée marquante pour la prison de Thiès, où de violents affrontements ont secoué la Maison d'Arrêt et de Correction (MAC), provoquant des blessures et une forte inquiétude au sein de la communauté locale.

Le samedi après-midi, un incident grave a éclaté entre détenus et gardes pénitentiaires, entraînant l’évacuation d’urgence de plusieurs blessés vers le centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguène. Selon des témoins et sources proches de l’établissement, la crise a débuté lors d’une opération de fouille inopinée visant à dénicher un téléphone portable introduit frauduleusement en prison. C’est dans ce contexte que des détenus, apparemment frustrés par leurs conditions de détention, ont vivement réagi, brûlant plusieurs matelas et tentant de s’en prendre aux agents de sécurité. La situation a dégénéré en échanges de projectiles, obligeant les forces de sécurité à intervenir pour rétablir l’ordre. Les forces de l’ordre, déployées en nombre, ont utilisé leur dispositif de maintien de l’ordre pour disperser les prisonniers et sécuriser l’établissement. Selon la direction de la prison, quatre détenus ont été brûlés par des flammes, tandis que trois agents ont été blessés par des jets de pierres. Tous ont été pris en charge sur place, leur état étant désormais stable. Les causes profondes de cette éruption de violence semblent liées à des conditions de vie jugées intolérables par les détenus : longues détentions préventives, insalubrité, chaleur accablante et nourriture jugée insuffisante et de mauvaise qualité. Ces revendications, longtemps exprimées mais restées sans réponse, ont finalement éclaté dans un contexte de tension accumulée. La direction générale de l’Administration pénitentiaire a rapidement réagi, condamnant fermement ces actes de violence. Dans un communiqué, elle a précisé que l’incident s’est produit lors d’une opération de fouille et que les agents avaient été contraints de déployer leur dispositif pour maîtriser la situation. Elle a également annoncé l’ouverture d’une enquête interne pour déterminer les responsabilités exactes et prévenir de futurs incidents.

Ces revendications, longtemps exprimées mais restées sans réponse, ont finalement éclaté dans un contexte de tension accumulée.

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